par Les erreurs de réfraction sont un problème très courant dans la population, qui compte un pourcentage très élevé de patients souffrant de problèmes de vision. Les progrès technologiques dans le domaine de la médecine ophtalmique ont cependant permis la création d’ instruments de pointe , de plus en plus précis et fiables. C’est pour cette raison que la chirurgie réfractive est une solution de plus en plus utilisée pour les défauts visuels, rapide, sûre et adaptée à différents groupes d’âge.
Examen préliminaire de la vue
Si vous souffrez d’un problème de vision depuis des années et que vous avez décidé de recourir à la chirurgie réfractive, il est très probable que vous ayez déjà effectué des recherches approfondies sur le sujet, découvrant ainsi beaucoup de choses sur le monde de la technologie laser . Vous savez peut-être également que ces interventions chirurgicales visant à corriger les défauts de vision sont extrêmement précises et sûres, et rapides à réaliser et à récupérer.
Malgré ces assurances, il reste toujours indispensable de contacter une clinique spécialisée et de subir un examen ophtalmologique d’aptitude , qui permettra à l’équipe médicale d’ établir si vous serez éligible à l’opération .
L’évaluation est réalisée de manière similaire à une visite de routine classique, mais avec des tests oculaires préopératoires supplémentaires . Les médecins recueillent toutes les informations pertinentes sur vos antécédents médicaux, puis passeront aux tests proprement dits :
- Autoréfractométrie : consiste à mesurer la vision pour évaluer l’étendue du défaut visuel et la présence d’autres pathologies.
- Tomographie : il s’agit d’un examen non invasif utilisant la technologie laser ou infrarouge, qui permet de visualiser certaines parties de l’œil , d’évaluer leur état de santé et la présence d’éventuelles pathologies.
- Tonométrie : Cette mesure non invasive permet de mesurer la pression interne de l’œil , un aspect très important pour la santé du nerf optique et pour le diagnostic du glaucome .
Fond d’œil : l’examen du fond d’œil consiste en l’application d’un collyre particulier qui dilate la pupille et permet à l’ophtalmologue d’évaluer l’ état de l’humeur vitrée, de la rétine et du nerf optique à la recherche d’éventuels problèmes.
Tests spécifiques de la cornée
La cornée est l’élément le plus touché par les défauts visuels, c’est pourquoi elle doit être soumise à des tests spécifiques. Grâce à son analyse, il est possible d’évaluer son épaisseur, son état de santé et d’identifier d’éventuels problèmes qui pourraient empêcher une chirurgie réfractive .
L’évaluation cornéenne est réalisée au moyen des tests suivants :
- Topographie cornéenne : permet de cartographier la courbure exacte de la cornée et éventuellement de diagnostiquer le kératocône , une maladie évolutive qui affecte cette partie de l’œil.
- Numération endothéliale : également appelée biomicroscopie cornéenne , cet examen consiste à analyser la couche la plus profonde de la cornée, pour examiner les cellules qui la composent.
- Pachymétrie : test qui consiste à mesurer l’ épaisseur de la cornée et la pression de l’œil , pour vérifier la présence de problèmes qui pourraient empêcher l’intervention.
Cette série de tests oculaires préopératoires est très importante pour permettre au patient d’accéder à une chirurgie pour la myopie , l’hypermétropie, l’astigmatisme et la presbytie sans complications. Grâce à ces tests, il est également possible de comprendre quelle est la meilleure technique laser pour votre situation.
Si l’adéquation n’est pas confirmée, l’ophtalmologue peut évaluer d’autres moyens pour corriger les défauts de réfraction.
Comment se préparer à une intervention chirurgicale
Une fois que vous avez été déterminé comme étant admissible à la chirurgie, il y a quelques petites précautions à prendre avant de vous rendre à la clinique. Les voici !
Indications médicales préopératoires
La préparation à une chirurgie oculaire ne nécessite aucune chose particulière, mais il est important de prêter attention à certains aspects pour garantir que l’œil arrive sain et reposé au bloc opératoire. Plusieurs de ces indications sont indiquées dans le consentement éclairé à la chirurgie.
L’une des recommandations préopératoires les plus importantes concerne le port de lentilles de contact, qui doit être suspendu dans les deux semaines précédant l’opération. Cela est dû au fait que la lentille a tendance à modifier temporairement la forme de la cornée , interférant avec les mesures prévues pour l’intervention. De plus, ce système correcteur pourrait irriter l’œil. Aussi bien les jours précédant que le jour même, il faut éviter le maquillage des yeux (ainsi que les crèmes, sérums, parfums et autres) afin de s’assurer qu’aucune particule étrangère n’endommage la surface de l’organe.
Pour éviter les irritations, les inflammations, les infections et la sécheresse, il est préférable d’éviter l’exposition à des endroits poussiéreux ou très venteux, et de ne pas entrer en contact avec des personnes souffrant de conjonctivite ou d’autres problèmes viraux.
Enfin, la procédure n’est pas accessible aux femmes enceintes ou qui allaitent , en raison des changements hormonaux qui se produisent pendant ces phases.
